Petite commune de 410 habitants, Saint-Péver se perche à flanc de coteaux, le long de la vallée du Trieuc, à 10 kms de Guingamp. Ses nombreux ruisseaux et bosquets en font un coin très apprécié des chasseurs et des pêcheurs. Sans oublier les amateurs de champignons qui dès les premiers jours de cueillette prennent d'assaut les bois alentours. Saint-Péver s'enorgueillit, en outre de deux chapelles classées. La chapelle d'Avaugour qui date du 15ème siècle et la chapelle de Restudo, dédiée à la fois au culte de Notre-Dame et de Saint-Eloi (Sant-Eler) patron des maréchal-ferrants. L'église paroissiale quant à elle, entourée de son cimetierre, mérite le détour. |
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Ethymologie Situé sur un très vieux chemin parallèle au Trieux, Saint-Péver porte un très ancien nom breton plus connu que l'on ne peut imaginer de premier abord. Ecrit Saint-Bezuer en 1444, ce nom se retrouve en plusieurs endroits de Bretagne (à Gourin dans le Morbihan, et Le Tréhou dand le Finistère). C'était encore, sous la forme de Bever le premier nom de La Trinité en Langonnet (56)... Si l'on en croit un avis très autorisé, ce nom paraît ne faire qu'un avec le nom gallois Bedwyr (prononcé bédouir) porté par un chevalier de la légende Arthurienne. La paroisse de Saint-Péver, placée sous le vocable de Saint-Pierre a perdu quelques temps son premier nom auquel on a substitué de l'An II à l'An IV celui de Péver Lalande. |
Origines de la paroisse Le territoire breton était à l'origine partagé en vastes paroisses primitives qui se sont fractionnées vers le 12ème siècle. La paroisse primitive de Plésidy qui couvrait plus de 6000 hectares s'étendait de part et d'autre du Trieux. Cette situation a conduit à différencier chacune des deux rives quant à leur dénomination. Saint-Péver et Saint-Fiacre ont connu une évolution différente dans la mesure où elles sont restées étroitement liées, constituant une seule paroisse sucursale de Plésidy. Dans ce contexte Saint-Fiacre est demeuré le centre de cette sucursale alors que Saint-Péver était considéré comme sa trève. .Notes rédigées par M. Yannick Botrel |