Election municipale 2008

Les candidats


De gauche à droite, au 1er rang : Pascal Boulvard, Muriel Gautier, Michel Begat, Pascal Martin, Pascale Le Yan.
Au 2e rang : Frédéric Le Guen, Françoise Keryer, Pierre-Yves Thoraval, Élise Moisan, Guy Moisan, Delphine Ollivier.
 

Michel Bégat présente : "Ensemble pour Saint-Péver

Michel Begat a présenté la liste « Ensemble pour Saint-Péver », samedi après-midi. « De toutes tendances politiques, notre équipe se veut ouverte, à l'écoute des habitants et est partie prenante dans la vie locale. Elle a pour volonté de travailler en équipe, dans la transparence et la concertation pour le bien-être de la commune et de ses habitants. Nous sommes conscients de la tâche qui nous attend, et comptons sur votre soutien. Cette liste rassemble cinq femmes et six hommes d'une moyenne d'âge de 42 ans. »

Article et photo Ouest-France du 25 février 2008


Arnaud Thomas lance une liste ouverte

La cérémonie des voeux a été l'occasion pour le maire, Henri Le Guenniou, de rappeler qu'il avait demandé sa démission voici quelques semaines. Samedi soir, il a présenté ses voeux en réaffirmant qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat.

Dans la foulée, Gilbert Lebleu, son adjoint, a également déclaré qu'il ne se représenterait pas devant les électeurs et qu'il regrettait que le maire ne reparte pas. Enfin, Arnaud Thomas a annoncé qu'il avait l'intention d'être la tête d'une liste ouverte.
Arnaud Thomas a 35 ans. Il est marié et papa de deux enfants. Il est actuellement en formation de chauffeur d'autocar. Il se présente sans étiquette politique. Originaire de Ploumagoar, il habite la commune depuis une quinzaine d'années. Il ne s'est jamais présenté devant les électeurs. Il est trésorier adjoint de l'association des parents d'élèves de l'école, mais aussi trésorier de l'amicale des donneurs de sang de Bourbriac.

« Je souhaite continuer le travail commencé par Henri et je trouve dommage qu'il parte comme cela.» Il a d'ailleurs lancé une pétition et un cadeau a été offert au maire sortant.

Article et photo Ouest-France du 15 janvier 2008

Yann Callac se présente en candidat libre

Yann Callac ne veut rien critiquer mais simplement améliorer les choses et dynamiser la commune.

Natif de Pabu, Yann Callac habite la commune depuis neuf ans. Après s'être présenté sur la liste ouverte en 2001, il a décidé cette fois de se présenter seul, en candidat libre.

Agé de 42 ans, ce père d'une jeune fille de 17 ans, est sonorisateur et déplore entre autres le manque de structures, notamment pour les jeunes.

Un centre multimédia : "Il faut faire en sorte que les jeunes se plaisent dans la commune et qu'ils y restent". Il pense par exemple à un centre multimédia qui permettrait à tous, jeunes et moins jeunes, d'avoir accès gratuitement aux nouvelles technologies. Il va d'ailleurs créer une association qui proposera des activités autour de l'informatique et d'internet.

Il souhaiterait aussi rendre la mairie plus accessible à tous en élargissant les permanences, "en faisant en sorte que la population trouve plus d'écoute auprès d'élus également plus disponibles".

La présence des commerces est très importante à ses yeux. "Il faut pousser à la création de commerces et aider ceux qui s'installent". "Mon seul objectif est d'améliorer les choses et de dynamiser la commune", conclut le candidat.


Article et photo Le Télégramme du 16 janvier 2008

Résultats

La liste conduite par Michel Bégat est élue au premier tour

Inscrits
Abstentions
Votants
Blancs ou nuls
Exprimés

Françoise Keryer
Elise Moisan
Guy Moisan
Frédéric Le Guen
Pierre-Yves Thoraval
Delphine Ollivier
Michel Bégat
Pascale Le Yan
Pascal Boulvard
Pascal Martin
Muriel Gautier

Arnaud Thomas
Yann Callac
Steve Sanson

268
38
230
6
224

187   (élue)
176   (élue)
173   (élu)
165   (élu)
158   (élu)
156   (élue)
155   (élu)
149   (élue)
145   (élu)
144   (élu)
135   (élue)

54
47
32



Article et photo Ouest-France du 17 mars 2008

Michel Bégat est le nouveau maire, élu à l'unanimité

Michel Bégat a été élu maire de Saint-Péver, samedi après-midi, à l'issue d'un scrutin qui l'a promulgué premier magistrat à l'unanimité par 11 voix. Au soir du premier tour du scrutin des municipales, sa liste entière avait été élue.

Samedi, c'est Gilbert Lebleu qui a ouvert la séance comme représentant de la précédente municipalité et en remplacement du précédent maire. Après l'élection du maire, les conseillers ont élu les adjoints. À l'unanimité de 11 voix chacun. Françoise Keryer est élue premier adjoint. Élise Moisan est élue deuxième adjoint et Frédéric Le Guen est élu troisième adjoint. Désormais, le conseil se réunira samedi prochain pour mettre en place les différentes commissions et pour nommer les représentants dans les syndicats.

Michel Bégat, maire, démissionne
Article et photo Le Télégramme du 28 novembre 2008


Le 15 mars, Michel Bégat avait été élu au poste de maire à l'unanimité

"Je ne voulais pas être maire. Cette position ne m'intéressait pas. Je me serais bien vu conseiller", témoigne Michel Bégat, maire démissionnaire.

Ce retraité habite depuis trois ans à Saint-Péver. Aux dernières élections municipales, il s'est retrouvé catapulté tête de liste. "A l'époque, personne ne voulait être tête de liste. Après les élections, on m'a dit que la tête de liste, c'était le maire".

Une démission évoquée le mois dernier : Aujourd'hui, il préfère pourtant démissionner. Sous le toit de la mairie, il ne fait plus l'unanimité dans son équipe. En octobre, le divorce était presque consommé. En conseil municipal, il évoquait sa possible démission.

Pour Michel Bégat, sa première adjointe, Françoise Keryer, veut être "calife à la place du calife. Elle a la majorité". Hier matin, il a ainsi annoncé sa démission du poste de maire et du conseil municipal. "Je suis déçu. Des gens m'avaient fait confiance, il m'a été reproché de ne pas collaborer, mais que faire quand on se retrouve devant le fait accompli? Que faire lorsqu'un conseiller remet un rapport à un adjoint avec demande de réunion sans en avoir informé le maire? C'est une drôle de conception du travail en équipe".

"Il n'y avait plus de confiance".  Dans ce contexte, il ajoute: "Vu la coalition contre ma personne pour m'ignorer, je fais le constat que je ne peux plus exercer sereinement la tâche pour laquelle j'ai été élu. Après avoir longuement réfléchi, c'est avec regret que j'ai décidé de présenter ma démission au sous-préfet. Elle a été acceptée par le préfet. Je n'avais pas imaginé un instant que le rôle de maire consistait uniquement à faire des commémorations et déposer des gerbes au monument aux morts".

Pour Françoise Keryer, première adjointe, l'histoire est différente : "Il ne supportait plus la collaboration avec ses adjoints. Nous n'étions associés à rien. C'est comme si on n'était pas élu. Il n'y avait plus de confiance. Tous les dossiers sont en attente. A la base il y avait pourtant une bonne équipe. Depuis septembre, il était loin de faire l'unanimité. Je suis soulagée pour la commune. On va pouvoir se mettre au travail".

Françoise Keryer va assurer l'intérim, en attendant que le conseil municipal désigne un nouveau maire.

Le maire démissionne, la première adjointe assure l'intérim
Article et photo Ouest-France du 29 novembre 2008

Le 21 octobre, il avait fait part à ses conseillers de sa volonté de quitter le conseil municipal. Un mois plus tard, cette décision est officielle. La démission de Michel Bégat a été acceptée par le préfet des Côtes-d'Armor.

Avec un brin d'amertume, le maire s'explique. « Que faire quand on se retrouve devant le fait accompli ? Ne pas avoir été consulté, mis au courant ou même avoir pris l'avis des conseillers avant d'entreprendre l'élaboration de tel ou tel dossier ? La remise d'un rapport à un adjoint par un conseiller avec demande de réunion, sans en avoir informé le maire, drôle de conception du travail en équipe. »

Michel Bégat explique qu'il a été amené à prendre certaines décisions « dans le cadre des pouvoirs liés à ma fonction, bonnes ou mauvaises, néanmoins je les assume ». Le maire regrette aussi « les ambitions personnelles d'un membre de l'équipe et la coalition envers ma personne ».

Compte tenu de ce constat, il estime ne plus pouvoir exercer sereinement la tâche pour laquelle il a été élu. « Après avoir longuement réfléchi, c'est avec regret que j'ai décidé de présenter ma démission. Je n'avais pas imaginé un seul instant que le rôle de maire consistait uniquement à faire les commémorations et déposer des gerbes aux monuments aux morts. »

De nouvelles élections :

Françoise Keryer, première adjointe, est la cible directe des insinuations du maire. Elle ne souhaite pas cultiver la polémique. Toutefois, l'élue n'entend pas se laisser accuser gratuitement. « Il refusait toute collaboration avec les adjoints. Il n'y avait plus de travail en équipe. Il n'y avait plus de confiance entre le maire et ses adjoints. » Si elle se dit « soulagée », elle regrette néanmoins la situation. « Nous étions bien partis au printemps. Nous étions une équipe motivée. Mais tout cela est bien vite tombé. Et le maire s'est retrouvé tout seul. »

De nouvelles élections devront avoir lieu pour élire un conseiller municipal. En attendant, c'est Françoise Keryer qui, « avec l'appui des autres adjoints et conseillers », devra gérer les affaires courantes de la mairie. Sera-t-elle candidate au poste de maire ? « C'est trop tôt pour le dire. On va discuter. L'important, c'est de gérer la commune. »


Merci de m'avoir fait confiance

Lorsque je me suis présenté aux élections municipales, j'avais dit ne pas vouloir occuper un poste de premier plan - simple conseiller me suffisait.

Et me voilà élu 1er magistrat de la commune. Je n'avais jamais imaginé que cela puisse un jour m'arriver. Pour moi ce fut une grande joie et un grand honneur.

De part ma présence à la mairie, tous les jours, j'ai essayé d'être au plus près de vous. Tout n'a peut-être pas été parfait et je l'admets. Le rôle de maire est une tâche ingrate et difficile mais enrichissante sur le plan personnel.

Démissionner a été pour moi une décision très difficile à prendre. J'ai passé des nuits blanches à tourner en rond en pesant le pour et le contre et surtout en pensant à tous ceux que j'allais décevoir. Hélas, étant devenu de plus en plus transparent aux yeux de certains membres de l'équipe, petit à petit le ressort s'est cassé. Mentalement et physiquement, au fil des jours, la volonté d'entreprendre et d'agir a disparu.

Avec regret et le sentiment d'avoir échoué, j'ai préféré tout arrêter. Encore une fois, merci de m'avoir fait confiance.

Michel Bégat           

Nouvelles élections - 2 postes à pourvoir
Les candidats


Article ouest-France du 10/01/2009 (Véronique Steunou)

Deux nouveaux candidats se sont déclarés pour les élections municipales, dimanche 11 janvier. Jean Jourden est âgé de 53 ans. Il est aviculteur et habite la commune depuis toujours, à Avaugour. Guillaume Thoraval est âgé de 23 ans. Salarié agricole, il habite le Rest.

Sans étiquettes politiques, les deux candidats souhaitent s'investir dans la commune afin de défendre les intérêts communaux, surtout les sports et les loisirs. Ils souhaitent aussi que le monde rural soit plus représenté au sein du conseil municipal.

Quatre candidats ont postulé pour ce premier tour des élections. Pour être élu, dimanche, il faudra que 40% des personnes inscrites sur les listes électorales votent et 50 % de ces votes. Sinon, un second tour aura lieu dimanche 18 janvier.



Article et photo Le Télégramme du 07/01/2009 (Monique Mazévet)

Depuis les élections municipales de mars 2008, deux élus, Michel Bégat, le maire, et Pierre-Yves Thoraval, conseiller, ont donné leur démission, le premier (démission totale) en novembre et le second en décembre.

Avant de réélire un maire, il y a donc lieu d'organiser à nouveau des élections pour compléter le conseil. Le premier tour aura lieu dimanche. Deux personnes ont à ce jour fait acte de candidature. Sébastien Varoquier, 35 ans, marié et père de deux enfants est originaire de Champagne. Chargé de mission au SMEGA (Syndicat mixte environnement du Goëlo et de l'Argoat), il réside dans la commune, au bourg, depuis deux ans. Il souhaiterait s'investir dans la vie communale et les dossiers à venir comme l'assainissement ou l'école l'intéressent vraiment. Christian Besson, 56 ans, est originaire de Vendée et  habite Le Rest depuis trois ans. Ce retraité de l'armée de terre, déjà bénévole au sein d'associations communales, souhaiterait mettre de son temps libre au service de la commune.

Les deux candidats, qui sont sans étiquette, pensent qu'il est important que les électeurs se mobilisent dès dimanche car il y a de gros dossiers qu'il ne faudrait pas laisser en suspens trop longtemps. Les bureaux de vote seront ouverts de 8 h à 18 h. S'il y a nécessité d'un second tour, il aura lieu dès le dimanche 18 janvier.


Saint-Péver
se cherche un nouveau maire.

Que souhaiter à Saint-Péver pour 2009 ? Peut-être un maire qui dure... Après une fin 2008 marquée par la démission du premier magistrat et d'un conseiller, les électeurs étaient, hier, appelés à revoter.
Ambiance...

À qui la fève ? Hier soir, en mairie de Saint-Péver, l'ambiance n'était ni à la frangipane, ni à la pâte feuilletée. Plutôt au rouleau à pâtisserie entre le maire démissionnaire et sa première adjointe ! Une semaine après l'Épiphanie, il a fallu retirer les rois à la tête de cette commune aux quelque 330 administrés.

Article paru dans le télégramme du lundi 12 janvier 2009, sous la plume de Arnaud Morvan.


Photo Monique Mazévet     

Deux maires en un an

En novembre dernier, Michel Bégat, intronisé premier magistrat huit mois plus tôt, a rendu précipitamment sa couronne. Fin décembre, un élu peu présent à la table du conseil lui a emboîté le pas. Résultat, de nouvelles élections municipales.
Une épidémie de « démissionite » se serait-elle abattue sur la bourgade ? Il est vrai que fin 2007, Henri Le Guenniou, le précédent édile, en poste depuis 2001, n'avait pas attendu la fin de son mandat pour rendre lui aussi son écharpe. Deux maires qui démissionnent en une année à peine... Saint-Péver, ingouvernable ? Saint-Péver, ton univers impitoyable ? Pour Michel Bégat qui, deux minutes avant la fermeture des bureaux de vote, hier, s'est écharpé avec celle qu'il estime l'avoir écarté du pouvoir, la galette est dure à avaler.
Installé sur la commune depuis deux ans et demi, ce retraité de l'aéronautique jure que s'il s'est porté candidat à la mairie en mars 2008, c'était pour dépanner. « J'étais tête de liste mais sans aucune ambition personnelle. Comme personne ne voulait devenir maire, j'ai pris mes responsabilités ».

Le combat des chefs

Un engagement a priori dans le consensus. « J'ai proposé à ma future première adjointe - la mieux élue de tous les candidats, NDLR - de prendre les rênes à ma place. Françoise Keryer a alors décliné. Le problème, c'est qu'après, elle a voulu devenir calife à la place du calife. Je découvrais des dossiers en séances de conseil. Tout était ficelé dans mon dos. J'étais juste bon pour les chiens écrasés et les commémorations ! ». Côté première adjointe, ingénieur au conseil général, l'explication est bien différente. « Mais je ne veux pas polémiquer. Saint-Péver aspire au calme et à se remettre au travail. En tout cas, depuis qu'il est parti, tout se passe mieux ». Pour Michel Bégat, l'indigestion pointe. D'autant que son ex-première adjointe a invité la population aux vœux du maire « alors qu'elle n'est pas encore élue, que je sache ». « Il a démissionné ! », rétorque Françoise Keryer, qui « administre les affaires courantes ». « Cette histoire m'a beaucoup travaillé, insiste l'ancien premier magistrat. Des gens m'avaient fait confiance. Aveu d'impuissance ? Me suis-je dégonflé ? En tout cas, je ne me voyais pas encore tenir cinq ans dans cette ambiance ».

Hier, à l'heure du dépouillement, devant plus de 70 personnes (sur 176 votants), c'était un peu la fève du dimanche soir. Dans une ambiance glaciale... Bilan, sur quatre candidats en lice, les deux Péverois de souche ont gagné le droit de siéger au conseil. Reste maintenant à élire un maire. Jeudi, une réunion est prévue. Françoise Keryer, candidate ? « On va y réfléchir tous ensemble. Cette fois, il s'agit de ne pas commettre d'impair ».

Arnaud Morvan


Les résultats

Deux candidats élus au premier tour

Le premier tour des municipales organisé dimanche à la suite de la démission du maire, Michel Bégat et d'un conseiller municipal, Pierre-Yves Thoraval a été sans appel. Sur les 294 personnes inscrites, 175 personnes se sont rendues aux urnes. Deux candidats ont été élus. Il s'agit de Jean Jourden, 53 ans, aviculteur et qui habite la commune depuis toujours, à Avaugour. Le second élu est Guillaume Thoraval, 23 ans, salarié agricole et qui habite le Rest. Les deux candidats ont obtenu respectivement 116 et 108 voix.

L'élection du nouveau maire aura lieu jeudi soir, à 20 h. Françoise Queleyer, adjointe, qui a remplacé le maire pendant la vacance, n'a pas encore pris de décision sur sa candidature. « Nous avons une nouvelle équipe. Ce que je souhaiterais, c'est que l'on puisse travailler en bonne intelligence car on a assez perdu assez de temps. Mon ambition c'est que tout se passe bien. »

Ouest-France du 12/01/2009


Jean Jourden, nouveau premier magistrat de la commune


Elise Moisan - Jean Jourden - Guy Moisan - Pascal Martin

Après l'élection de deux nouveaux conseillers, dimanche, le conseil municipal s'est réuni, hier soir, pour procéder à l'élection du nouveau maire et des adjoints. Élise Moisan, doyenne des élus, était chargée de mener les débats.

Jean Jourden, élu conseiller municipal dimanche, a répondu être candidat au poste de maire. A bulletins secrets, il a été élu par 9 voix, 1 abstention, 1 vote blanc. Au poste de premier adjoint, Guy Moisan a été élu par 7 voix, 3 votes nuls et 1 voix pour Françoise Keryer. Élise Moisan a été élue seconde adjointe par 11 voix. Enfin, Pascal Martin est élu troisième adjoint par 10 voix, 1 abstention.

A l'issue des votes, le nouveau maire a remercié le conseil municipal et les habitants de Saint-Péver pour son élection. « Aujourd'hui, j'ai une pensée pour ma maman, Léa, qui serait fière de moi. Maintenant, il va falloir se mettre au travail dans un esprit d'équipe et dans la bonne humeur. »

Françoise Keryer, qui avait assuré l'intérim après la démission de Michel Bégat, a décliné l'offre de Jean Jourden qui lui a proposé un poste d'adjoint, au cours d'une réunion officieuse qui s'était déroulée la veille. « Après mûre réflexion, j'ai décidé de refuser sa proposition. S'il est certain que nous allons nous retrouver sur les projets à réaliser pour la commune, je suis persuadée que nos méthodes seront divergentes. Afin de rester en accord avec mes convictions, pour préserver mon intégrité, d'une part, et considérant que les conditions ne sont pas toutes réunies, d'autre part, j'ai donné une suite défavorable à sa demande. Cependant, je vais poursuivre mon implication dans la vie de Saint-Péver en tant que conseillère municipale dans un esprit constructif. »   
         Article  Ouest-France du 16/01/2009 (Véronique Steunou)

Dimanche dernier, Jean Jourden et Guillaume Thoraval ont été plébiscités par les électeurs Péverois pour compléter le conseil municipal suite à la démission du maire et d'un adjoint. Ce nouveau conseil s'est réuni jeudi soir avec à l'ordre du jour l'élection du maire et des adjoints. Elise Moisan, doyenne de l'assemblée des conseillers, a ouvert la séance devant une cinquantaine de spectateurs.

A la question : "Qui se présente au poste de maire " seul Jean Jourden a fait acte de candidature et a été élu par 9 voix pour, une abstention et un blanc. Le nouveau maire a ensuite dirigé l'élection des adjoints. Trois postes étaient à pourvoir et à chaque fois un seul conseiller a fait acte de candidature. Guy Moisan a été élu premier adjoint par 7 voix pour, deux abstentions, un blanc. Elise Moisan a été élue deuxième adjointe par 11 voix pour. Pascal Martin a été élu troisième adjoint par 10 voix pour et une abstention.

Avant de clore la séance, Jean Jourden a remercié les électeurs et les membres du conseil. "Il y a une semaine, je n'aurais jamais pensé être maire. Je pense ce soir à ma maman Léa qui aurait été fière de moi. Nous allons maintenant nous mettre au travail avec un esprit d'équipe et dans la bonne humeur".

Le conseil se compose donc aujourd'hui de : Pascal Boulvard, Muriel Gautier, Jean Jourden, Françoise Keryer, Frédéric Le Guen, Pascale Le Yan, Pascal Martin, Elise Moisan, Guy Moisan, Delphine Ollivier, Guillaume Thoraval.                      Article et photo Monique Mazévet