Colloque du 5 octobre - dans le cadre de la semaine bleue

Colloque du 5 octobre 2021 sur la situation et le devenir des clubs d'aînés ruraux

Synthèse des échanges


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1/ Constat 

Les clubs sont passés de mode, ils n'intéressent plus.
Certaines personnes s'y inscrivent par solidarité mais ne participent pas aux activités.
Même les repas des anciens organisés par les communes ne font plus le plein.
Ce constat est partagé. Comment en sortir ?

2/ Causes 

Les clubs sont confrontés à une offre d'activités plus large et plus facilement accessible aujourd'hui qu'autrefois.
Les activités proposées par les clubs (exemples : cartes et boules) sont trop limitées.
Les jeunes retraités ont leurs propres occupations.
Beaucoup de clubs rencontrent des difficultés pour trouver de nouveaux dirigeants.

3/ Valeurs des clubs aujourd'hui

Les clubs avaient un sens autrefois. Quelles valeurs peuvent-ils porter aujourd'hui :
Valoriser le temps libre, le bénévolat (rester utile) ?
Valoriser ce que peuvent s'apporter mutuellement les différentes générations ?
Valoriser ce que peuvent s'apporter mutuellement les différentes populations ?

4/ Rôle des clubs aujourd'hui 

Répondre aux besoins des séniors : activité physique, activité cérébrale, lien social.
Répondre aux besoins de la société (en mutation) : proximité, médiation, transmission culturelle,
échange de savoirs, liens intergénérationnels, lieux de parole.
Repérer et relayer les cas de précarité, d'isolement social, les difficultés des aidants ...
Contribuer à l'analyse des besoins sociaux du territoire, notamment en matière de prévention de l'exclusion et de la dépendance
(exemple : analyse en cours par le CIAS de LAC).
Relayer les offres culturelles de proximité (exemple : projet « culture hors les murs » de LAC).

5/ Propositions

Ouvrir le bureau à de nouveaux bénévoles.
Renouveler les activités (exemples cités : peinture, lecture, discussion, cuisine, foot en marchant, bowling, gym bleue, ateliers de prévention …).
Si besoin, faire un sondage ("Pour quelle activité viendriez-vous au club ?").
Changer le nom de l'association (abandonner « aînés » ou « anciens », et affirmer la vocation intergénérationnelle).
Fédérer les associations locales, gérer la Maison des associations quand elle existe ou en susciter la création quand elle n'existe pas
(« appel aux collectivités et aux élus pour cela »).
Garder un ancrage local (« les gens restent attachés à leurs racines »),
mais fédérer plusieurs clubs autour de projets communs.
Apporter des solutions concrètes (exemple : covoiturage intergénérationnel).
Utiliser le dispositif du Service civique.

6/ Conclusion 

Maintenir le contact entre les clubs souhaitant s'informer sur leurs activités et les solutions apportées.

Philippe Maingourd