2019 - Cérémonie commémorative du 11 novembre

Un instituteur, après l'Armitice, interroge ses écoliers : « Grâce à qui avons-nous gagné la guerre ? »   - Grâce à Joffre, dit l'un ; non, grâce à Foch, dit un autre. Et un écolier de souffler : « Grâce à mon papa ! » L'instituteur se tourne vers lui : « C'est toi qui as raison. Ce sont tous les papas de France qui ont gagné la guerre ... »

L'ARMISTICE EST SIGNE
Vive la France !
Il est midi. Depuis une heure ou deux, la bonne, la joyeuse nouvelle s'est répandue. C'est d'abord un bruit court, léger comme l'espérance. Puis, il s'affermit. Rien d'officiel encore, mais tous les visages rayonnent et l'on croise, dans les rues, des gens pressés, qui rentrent chez eux avec des drapeaux tout neufs.
Et soudain, voici les cloches !...
Leur voix n'a plus le même accent. Ce n'est pas, comme écrivait l'héroïque Péguy dans son admirable Mystère de la Charité de Jeanne d'Arc, ce "son lointain des cloches calmes" qui berçaient, au temps de la "grande pitié", la prière suppliante de la Sainte de la Patrie; c'est quelque chose de beaucoup plus fort et de triomphal. La voix de bronze vibre dans l'air pur comme un prélude des magnificences du Te Deum, et son allégresse fleurit aussitôt des trois couleurs enfin victorieuses toutes les fenêtres des maisons ... (Début de l'article de Emmanuel Desgrées du Loü dans L'Ouest-Eclair du 12 novembre 1918. )

La cérémonie au Monument aux Morts a été suivie d'un vin d'honneur à la salle des fêtes. Comme l'an passé, grâce à la participation des enfants de l'école, de nombreux parents ont pris part à la cérémonie. L'apport de la sono a permis de mettre en valeur le talent des lecteurs. Un grand merci aux jeunes et à Justine, la directrice de l'école. Merci aussi à René Gueniou qui, chaque année, par ces précisions historiques et anecdotes nous fait toucher du doigt la réalité de l'hécatombe que fut cette guerre,


Jonathan a lu "Le dormeur du Val" d'Arthur Raimbaud puis Enzo et Ines ont lu une lettre d'un "poilu" à sa famille.